Nous avons tous la tête pleine de rêves et de projets. Mais devant le passage à l’action, nous ne sommes pas tous égaux. Certains réalisent tous leurs rêves, d’autres ne concrétisent même pas le moindre projet. Ce qui fait la différence entre ces deux extrêmes, c’est la stratégie mentale que chacun met en action. Si vous avez du mal à concrétiser vos projets, c’est que vous faites partie de ceux qui ont une stratégie mentale efficace… pour s’en empêcher.

Vérifiez comment vous gérez mentalement les idées qui vous viennent. Cela commence en général par : « Tiens, j’aimerais bien… » et sans doute arrivent des images mentales et des ressentis positifs. Puis brusquement, les doutes, les peurs, les « oui, mais… » et les « A quoi bon ? » déferlent sur vous, stoppant net le désir. Il y a trois niveaux d’inhibition de l’action : C’est impossible ! Je n’en suis pas capable ! Je ne le mérite pas ! Voici comment libérer l’action.

Si vous croyez que c’est impossible, vous êtes mal renseigné. A moins que vous ayez des idées vraiment tordues, ce que vous voulez faire existe déjà. Ou bien, cela a été fait sous une forme approchante. Ou encore, certains aspects de votre idée existent séparément, il suffirait de les assembler… Vous pouvez aussi viser la même chose en plus modeste, dans un premier temps. Informez-vous le plus que vous pouvez dans tous les domaines nécessaires. Et puis, souvenez-vous : à cœur vaillant, rien d’impossible !

 Ne confondez pas « être nul » et « ne pas avoir appris ». Tout s’apprend. Bien sûr, votre projet nécessite des ressources, mais elles existent. Faites un inventaire précis des ressources indispensables et voyez comment vous les procurer. Quelles sont celles qui sont déjà disponibles et accessibles, en vous ou dans votre entourage ? Quelles sont celles qui restent à acquérir et comment vous les procurer ? Si c’est l’argent qui manque, il est toujours temps de commencer à économiser, même symboliquement. En supprimant deux paquets de clopes, un ticket de loterie et deux cafés par semaine, vous pouvez économiser mille euros par an.

Ces notions de démérite sont très inconscientes. On les trouve quand on a suffisamment creusé pour déjouer les prétextes d’impossibilité et les excuses d’incapacité. Ce démérite vient de l’enfance. Pourtant, vous êtes quelqu’un d’exceptionnel. Ce n’est pas parce que votre entourage parental n’a pas su voir quel amour d’enfant vous étiez, que vous devez en douter. Relisez le célèbre discours de Nelson Mandela : « …Nous nous posons la question : Qui suis-je moi pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ? En fait, qui êtes vous pour ne pas l’être ?... »

Maintenant, vous savez que c’est possible, que vous en êtes capable et que vous le méritez.

Il ne reste plus qu’à oser !

Christel Petitcollin